Correspondances bleues
Ils participent au projet
Fête du micro quartier Finkwiller, association « Entraide le Relais », Strasbourg
Ehpad Emmaüs Centre-ville, Strasbourg
Les Jardins d’Alsace, Strasbourg
Centre de loisirs le Croisillon, Strasbourg
École élémentaire Finkwiller, Strasbourg : classe de Mme Taleb, CE2-CM1
Dans le cadre d’activités périscolaires : École du centre, Hoenheim
École Bouchesèche, Hoenheim
Les élèves du Lycée René Cassin, Strasbourg : Service de proximité Vie Locale et Animation
Bibliographie
Marie Sophie Vernot
Voilà pourquoi les vieillards sourient
Hervé Jaouen
Mamie
mémoire de
Jean-François Dumont
Un bleu si bleu
Vincent Cuvellier
La première que je suis née de
Georges Perec
Je me souviens
Erik Orsena
Madame Bâ
Peter Brook
Oublier le temps
Luc Tartar
Papa Alzheimer
Raymond Queneau
Exercices de style
Philippe Delerm
La première gorgée de bière
et autres plaisirs
Duras
La cuisine de
marguerite
Presse
Juin 2015
DNA
Avec le soutien de
2015 > 2018
Correspondances bleues
Pour l’artiste Fatou BA ce projet s’inscrit dans un processus de création. La matière ainsi collectée sera utilisée pour la prochaine création de la compagnie 12:21 en 2016.
Note d’intention
J’habite dans ce quartier de Strasbourg depuis douze ans. Au bout de ma rue, il y a un lycée professionnel. Après la caserne des pompiers, il y a le centre de loisirs Croisillons et l’école élémentaire que fréquente mes enfants : Finkwiller. Et puis il y a les boulangeries, la Choucrouterie, la pharmacie, l’église…
Il y a six ans à l’initiative de l’association Entraide le relais, la fête du micro quartier à vue le jour.
C’est une fête étonnante qui crée du lien entre les instituions et les habitants du quartier. Cette fête se termine sur la place par un bal.
Dans la journée je conte.
« Je m’aperçois que le cerveau ne dispose pas d’une chambre froide où conserver nos souvenirs intacts, il est plutôt un réservoir de signaux fragmentaires qui attendent que le pouvoir de l’imagination leur donne vie — et ceci en un sens, est une bénédiction. »
Peter Brook – Oublier le temps
Un conte s’écrira à partir d’une correspondance mise en place entre des aînés et des enfants de 8-10 ans. Il aura pour thème principal : « Le temps qui passe : ce qui s’inscrit, ce qui s’écrit, ce qu’on partage ».
Une création en trois temps
Premier temps : le Collectage, de janvier à juin 2015
Les artistes de la compagnie organisent et animent des ateliers en direction des enfants et des aînés. Un minimum de six séances est prévu par groupe.
Les ateliers sont des espaces de jeux et d’improvisations, des espaces de recherches et de valorisation du souvenir, des espaces d’écriture et de création. Ils sont finalisés par une création courte : un conte théâtralisé. Ce conte sera le fruit d’une écriture collective et mettra en jeu les enfants.
En faisant appel à la mémoire, levier de toute création, le rôle de l’intervenant sera d’aider le participant à énoncer clairement ou poétiquement les trésors de l’imagination.
En concertation avec les responsables animations des institutions (Ehpad), nous proposons aux personnes ne pouvant participer au projet de groupe des temps d’échanges particuliers axés sur la transmission d’un savoir, d’une compétance ou d’une passion (le tricot, réparation de vélos, bricolage, jardinage… etc.).
Pour les enfants, ce projet c’est également une façon poétique et sensible d’aborder la perte de mémoire et la maladie Alzheimer.
Pour la classe élémentaire de l’école Finkwiller, une intervention du médecin ou infirmière scolaire est envisagée afin d’aborder cette problématique sous un autre angle.
Second temps : Création et travail au plateau – Janvier 2016
À partir des matériaux collectés, un auteur écrit le synopsis du conte. Cette première écriture pourra se faire à l’issue d’une résidence d’auteur dans un des lieux partenaires : école ou Ehpad.
Ensuite nous travaillons à finaliser le texte par des allers-retours entre l’écriture et la scène.
Troisième temps : Représentations
Date et lieux à définir.
